Rencontre avec Ornella, égérie des maillots de bain Coco Frio

Ornella est danseuse de revue dans un cabaret parisien. Dès l’enfance, elle sent déjà le besoin de s’exprimer artistiquement. Elle se tourne vers la danse au lycée et travaille dur pour intégrer, à 19 ans, une compagnie de cabaret. Elle a accepté d’être égérie des maillots de bain Coco Frio cette année. Nous avons discuté ensemble de son métier, de body positive et des critiques permanentes sur le corps des femmes, ainsi que de l’importance de connaître ses racines. Rencontre.
Bonjour Ornella ! Dans un premier temps, peux-tu te présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Ornella, j’ai 24 ans, je suis née à Marseille et je suis danseuse de revue dans un cabaret parisien.
J’ai un parcours assez atypique puisque je n’ai pas fait de formations de danse, je suis plutôt autodidacte. J’ai toujours senti, depuis toute petite, que je voulais faire quelque chose d’artistique sans trop savoir ce que c’était. J’avais à la fois envie de jouer, danser, chanter… Je sentais énormément de créativité en moi et je souhaitais suivre cette vocation. Mes parents ne m’ont pas trop poussée dans cette voie, préférant que je suive un parcours plus classique. Alors je me suis débrouillée comme j’ai pu de mon côté, par exemple en allant faire de la danse au centre aéré.
Ensuite je suis allée au lycée à Aix-en-Provence où il y avait une classe option danse. J’ai été acceptée et je me suis investie à fond, ça a donné le ton pour la suite de mon parcours. Je suis ensuite allée dans une faculté à Nice qui était la continuité de mon cursus lycéen.
À 19 ans, j’ai passé une audition pour intégrer un cabaret parisien et j’ai été admise du premier coup. C’était mon rêve qui se réalisait. J’avais bien sûr énormément travaillé pour réussir mais je ne pensais pas arriver à ce niveau là. C’est donc une fierté énorme.
Je travaille depuis désormais cinq ans. Je voyage, je fais des tournées à l’étranger, j’ai vécu dans d’autres villes pendant plusieurs mois… Je me considère comme très chanceuse.
C’est un métier qui a un rapport au corps très important puisque c’est ton outil de travail. Cela peut-il être compliqué à gérer au quotidien ? Avais-tu des complexes que tu as dû dépasser ?
J’ai eu des complexes mais avant de commencer à travailler dans cette compagnie. Je trouvais – et je sais que c’est risible – que j’avais trop de culotte de cheval. Ce qui est fou, c’est que finalement en passant mon audition ils m’ont dit qu’il fallait que je prenne du poids. C’était un choc ! J’avais tellement peur de ne pas correspondre au physique attendu que je n’avais pas pensé une seconde que j’étais trop mince. Alors j’ai mangé ! Au bout d’un moment on m’a quand même dit qu’il fallait que je ralentisse un peu (rires). À 19 ans je pouvais tout me permettre mais un peu moins à 24 ans.
Désormais, je n’ai plus de complexes. Je suis sportive, je brûle vite les graisses et j’accepte mieux mon corps maintenant que je travaille. Mais c’est vrai que j’aime beaucoup le mouvement autour du body positive, d’apprendre à s’accepter et à s’aimer. J’y trouve un écho car souvent, quand je rentre dans le sud où vit ma famille, mes proches ont tendance à me dire que je suis trop maigre. Ça me fait de la peine et je trouve ça assez destructeur, comme de dire à quelqu’un qu’il faut qu’il perde du poids.
Finalement, et surtout en tant que femme, on se permet toujours de critiquer ton poids. Que tu sois trop grosse ou trop maigre.
Exactement. Ce qui m’agace encore plus c’est qu’on le reproche beaucoup moins aux mecs ! Je trouve ces remarques et ces critiques néfastes, elles entraînent un mal-être constant, peu importe ta morphologie.
C’est la raison pour laquelle j’aime bien les marques ou les médias qui prônent l’acceptation de soi et le body positive. Je pense à ASOS qui ne retouche plus du tout les mannequins, ni les vergetures par exemple. Je trouve ça super. J’ai moi-même mis du temps à comprendre que tout le monde en avait des vergetures !
Qu’est ce qui te plait le plus dans ton métier ?
La sincérité et l’interprétation. J’ai l’impression que chaque personnage que j’incarne fait partie intégrante de ma personnalité. À travers les différents tableaux que j’interprète, je passe par toute une palette d’émotions. En jouant, je transmets les sentiments que j’ai moi-même vécu. C’est pour cela que je parle de sincérité. J’adore cet aspect cathartique.
As-tu des inspirations au quotidien ?
Oui beaucoup mais pas forcément des célébrités. L’inspiration me vient de mes amies, ma famille, des gens que je croise dans la rue, une photo dans un magazine… Je trouve de l’énergie partout.
J’aime bien dire qu’il est important d’être doux avec soi-même. Surtout car nous avons la plupart du temps un regard extrêmement critique sur notre personne. As-tu une routine de douceur pour toi ?
Je le conscientise plus mentalement et spirituellement, en essayant de ne pas avoir de mauvaises paroles envers les autres et de mauvaises pensées envers moi-même. Ne pas se dénigrer ni se comparer est également très important. Dans mon travail, je suis entourée de filles super et je me dis que si j’appartiens à ce groupe c’est légitime et que je peux être fière de moi. Avoir de bonnes pensées à son propos c’est vraiment ce qui me semble le plus important. Je suis persuadée que le mental peut contribuer à nourrir le corps. De plus, beaucoup de sujets me passionnent et ma curiosité m’aide à m’épanouir aussi.
Quels sont les sujets qui t’intéressent particulièrement ?
L’astrologie par exemple ! C’est vraiment un domaine que j’aime beaucoup.
J’adore aussi la généalogie. J’ai passé des mois à remonter mon arbre généalogique et je suis arrivée jusqu’au XVIe siècle. C’est un sujet qui me passionne depuis que je suis enfant. Je suis d’origine algérienne kabyle par ma mère et italo-espagnole par mon père. Quand j’étais petite, je posais sans cesse des questions à mes parents pour comprendre d’où je venais. Je ne pensais pas avoir des origines purement françaises et puis en remontant mon arbre généalogique, j’ai trouvé des noms comme Dupuis. On ne fait pas plus français !
Je suis aussi allée à Procida cet été, une petite île dans la baie de Naples, et j’ai retrouvé l’abbaye où tous mes ancêtres se sont mariés. J’ai vu le port où ils travaillaient, là où ils vivaient… J’avais l’impression de plonger dans ma propre histoire, c’était génial. J’adore déterrer le passé, je trouve ça excitant et important de savoir d’où on vient, quelles sont nos racines.
Les origines, c’est très important chez Coco Frio ! C’est une marque de maillots de bain créée en hommage aux racines italiennes de Gwendoline, la créatrice. C’est un aspect qui t’a plu ?
Oui j’adore ! En plus je suis hyper inspirée par l’ambiance dolce vita et c’est super qu’elle ait créé cette marque de maillots de bain en pensant à ses racines. Rendre hommage à sa famille, à ses grands parents… Je trouve ça beau et sincère.
Pour finir, parmi les maillots de bain, y en a-t-il un que tu apprécies particulièrement chez Coco Frio et qui s’adapte bien à ta morphologie ?
J’aime beaucoup les maillots de bain une pièce que je trouve super originaux. J’adore le modèle Minori notamment, qui est très décolleté et qu’on peut accessoiriser avec une ceinture. Je n’avais jamais vu ça chez d’autres marques de maillots de bain ! C’est hyper original.
Propos recueillis par Alizée Brimont.

Vous pouvez retrouver le maillot de bain Minori recommandé par Ornella en cliquant ici.
Vous pouvez retrouver Ornella sur Instagram en cliquant ici.
Pour lire le portrait de Marion, une autre égérie des maillots de bain Coco Frio, cliquez ici.